Orano conforte ses positions dans l’uranium du Kazakhstan
Une discrète visite de Bruno Le Maire à Noursoultan a permis de débloquer un dossier clé pour l’ex-Areva.
Au cœur de l’été, Orano, la branche de l’ex-groupe Areva consacrée à l’uranium, de la mine au recyclage, a conforté son avenir dans les steppes de l’Asie centrale. À l’occasion d’une visite du ministre de l’Économie Bruno Le Maire au Kazakhstan, le 30 juillet, avant sa pause estivale, un décret a été publié. Il accorde un nouveau permis foncier à la coentreprise locale d’Orano, Katco, détenue à 51 % par le français et à 49 % par Kazatomprom. Ce permis, appelé Kanjugan, couvrant une partie de la licence minière de Muyunkum, va permettre au groupe nucléaire d’assurer une «part significative» de sa production d’uranium pour les prochaines années, indique un porte-parole de la société. Ceci avant la mise en exploitation d’un troisième site minier dans le pays, qui deviendra prépondérant pour Orano à partir de 2022.
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Oskar Lafontaine
le
Il n'y a aucun avenir en nucléaire, donc aucun avenir dans l'exploitation de l'uranium, dont l'exploitation de plus, au Kasakhstan, nuit gravement à la santé des populations environnantes puis l'uranium parvenu hélas en France, nous pollue gravement tout en menaçant toute l'Europe en prime.
riri26
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ils ont toujours le nez creux pour ce genre d'investissements!